A toi ma forêt!
Chaque jour, tu es une force pour moi, je puise en toi l'inspiration du barde, tu es belle et si changeante, tu abrites les merveilles de ce monde, et tu nourris tout ce monde.
Tu es parfois verte, parfois rouge, parfois jaune, tu sais te satisfaire par toi même et tu es le refuge de tout un peuple, que l'on nomme le "petit peuple".
Lorsque j'étais petit, mon père me conduisit souvent auprès de toi afin de te connaitre, de pouvoir te respecter et apprendre à tirer de toi ce que tu pouvais nous apporter de bon, champignons, fruits, mais sans jamais abuser et laissant en quantités pour tout le monde.
Lorsque je rentre en ton sein, je me sens vivant, ou plutôt revivre, je marche sur ce jolie tapis craquant que tu déroules pour nous, j'observe ces animaux que tu me laisse entrevoir, j'écoute cette mélodie du bruissement de tes feuilles dans le vent et j'observe tes cimes au travers des rayons du soleil.
Mais tu as appris à te méfier de nous, tes propres enfants, perversés par le mal monétaire qui nous tourmente, par quelques titres de propriété jadis acquis, on se permet de prélever en trop grosses quantités sans respecter le moindre insectes vivant au même endroit et qui pense également être chez lui, mais on ne demande pas l'avis des insectes pour pilier, massacrer et tirer profit monétaire!
Comment pourrait-on se faire pardonner, nous sommes en train de tuer, assassiner notre mère Terre! Elle qui nous à tout donner, comment tout ceci à pu arriver, comment nous avons pu laisser faire?
Chère mère si tu pouvais nous guider, nous aider à être meilleur, retrouver nos anciens code de communication et ainsi communier en t'on respect pour le meilleur de tous les êtres
Fabrice
Samonios 2014
Brocéliande
50 ans de l'OBOD
